Les adolescents et le porno sur internet

adolescent et le porno
adolescent et le porno

Comment aborder le sujet du porno sur Internet avec les adolescents ?

Auteur pour les parents et psychologue, Steve Biddulph suggère que dans l’ère du porno sur Internet, tous les garçons ne sont pas des démons enragés qui vont chercher les mots-cés “salopes pour anal” ou “pipe de putes” sur un moteur de recherche pour avoir accès à la pornographie la plus hard et la plus directe qui est juste à quelques clics de souris pour tout enfant avec un smartphone ou un iPad avec le haut débit. Apparemment, les filles, ces fleurs précieuses, ne regardent pas du porno. Il ya certainement quelque trucs dégradants, des trucs dégoûtants là-bas. D’un naturel plus timoré elles ne vont pas tester. Comment s’attaquer à se sujet et ouvrir un dialogue sur les stéréotypes qui font partie de la pornographie ?

Les experts pour enfants blâment souvent les filles de s’attirer des ennuis sur l’Internet, bien évidemment par échange de photos qui peuvent leur paraître anodines mais qui se révèlent avoir un autre impact sur des garçons ou même des adultes, donc nous avons été ravis de vérifier quelques conseils spécifiques de Steve Biddulph.

Le porno fascine naturellement parce que c’est le sexe et que c’est câblé en chacun de nous. Mais le message sous-jacent de la domination, du viol, de l’humiliation, de blesser ou même tuer qui est désormais montré dans beaucoup de la pornographie disponible, sans parler de l’absence de tendresse et de respect. Toutes ces images peuvent entamer les formes de sexualité futures des garçons et mettre en danger leurs chances d’une vie sexuelle heureuse dans le monde réel.

La sexualité est une chose très malléable. Nous possédons une neuro plasticité, ce qui déclenche des réactions neuro chimiques qui font se connecter des neurones ensembles. A cause d’une simple imitation, partout dans le monde, les jeunes filles pleurent dans les bureaux des psychologues et elles racontent que des garçons doux et bienveillant deviennent soudainement bizarre parce qu’ils pensaient que c’était ce qu’ils étaient censé faire dans le sexe. “Vous savez que vous le voulez, salope!”. Evidemment cela ne fonctionne pas dans la
réalité !

Biddulph demande aux parents de ne pas laisser les garçons mi-adolescents ou jeunes surfer sur Internet dans leurs chambres. Les chances d’être accroché par du porno sont très importantes, et cela va les déformer et perturber leur foi dans la chaleur humaine et dans les sentiments, et risque de désemparer les filles autour en bonne santé.

ados et le porno sur internet
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Mais expliquer la différence entre les stars du porno et les “jeunes filles en bonne santé” n’est pas la bonne voie pour qu’ils saisissent la différence, d’autant plus que beaucoup de chanteuses à la mode flirtent à la frontière de la pornographie pour attirer le chaland. Les enfants sont curieux et vont comprendre comment accéder aux pires choses que l’on trouve sur le net, que ce soit à la maison, l’école, chez un ami, de toute façon ils y arriveront.

Au lieu de cela, pourquoi ne pas plutôt enseigner à tous les enfants ce sujet du consentement des partenaires et communiquer sur ce sujet à un âge précoce ? Vous ne pouvez pas contrôler ce que voit un enfant, mais vous pouvez aider à façonner la manière dont il reçoit ce qu’il ou elle voit. Et cela ne devrait pas être difficile d’expliquer que seulement des salopes malsaines font ça, ou de dire qu’il est malade si cela l’excite, et que le sexe est quelque chose qui ne devrait avoir lieu que si les deux partenaires se sentent à l’aise et se comprennent mutuellement.

• Note du traducteur.

Vaste débat ! Mais les conseils donnés ne sont pas faciles à suivre (ce qui n’empêche pas d’essayer), et on aboutit aujourd’hui à des pistes différentes comme le Royaume Uni qui veut régler cette question en inversant le principe d’accès aux sites pornographiques. Un adulte devra déclarer sans ambigüités et si possible avec des preuves accepter d’accéder à des images pornographiques, dans tous les autres cas la censure sera la règle.

Pas mal de professionnels qui travaillent dans le X sont plutôt d’accord avec cette façon de faire, avec une certaine logique si on y réfléchit. Moins de bande passante utilisée par des mineurs qui ne vont pas consommer, donc économie de moyens, donc proportionnellement plus de clients susceptible de choisir ensuite d’utiliser des services payants. Moins de risques d’être accusé de pervertir les jeunes. Pas mal d’avantages finalement et assez peu d’inconvénients pour les fournisseurs de sites pornographiques.

L’expérience dans ce pays pourra donner des éléments sur la validité ou non de ce choix. Donc devenir progressivement une règle ailleurs ou démontrer un échec de cette politique.

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